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De : Céline, le 09/04/2003
19 janvier 1993 - 19 janvier 2003
Voici
10 ans, petite étoile, que tu nous as quitté
10 ans durant lesquels toute une vie a changé
10 ans, des 6 ans que j'étais, 16 ans je suis devenue
10 ans d'une famille de 5 sommes devenus 6
10 ans où nous n'avons cessé de penser à toi
10 ans durant lesquels nous t'avons regretté
Mais
Bien plus car le temps n'a cessé de couler
Bien plus pour une étoile qui continue à scintiller
Jamais nous ne t'oublierons
Tu es à jamais gravé dans nos coeurs et dans nos larmes
A mon petit, parti voici 10 ans
Si vite que je n'ai pu me l'imaginer
C'est cela le plus terrible
N'avoir aucun souvenir
De : Céline, le 09/04/2003
Petites étoiles
A Nicolas (mon frère), à Thomas, à Nathan, à Céline et à tout les petits enfants parti trop tôt
Vous petites étoiles qui brillez dans les cieux, qui brillez dans la nuit, qui brillez dans mon cœur.
En vous voyant partir, dans ses circonstances tragiques, je vous ai vus laissant derrière vous une longue traînée de lumière dans nos cœurs.
Notre rencontre, même si elle est traversée par une ombre, est une étincelle qui restera dans mon cœur, éclairant mes pas vers un chemin qui n'a d'autre but que la recherche de la vérité.
Je sais que je dois accepter les épreuves de la vie comme un cadeau divin qui me permettrait de m'élever mais, au début, tout ce brouillard dans ma tête m'empêchait de voir le moindre rayon de soleil.
J'avais toujours refoulé la mort bien loin au fond de moi-même. Mais mon frère était là comme un trésor au fond de mon coeur, un cadavre d'étoile. Et voila qu'une de vous s'est mise à scintiller, rendant peu à peu aux autres leur éclat.
Brillez en paix, vous petites étoiles, brillez dans la nuit, brillez dans mon cœur, et parsemez nos chemins de bonheur.
De : Papou, le 08/04/2003
Poème trouvé au hasard d'une ballade sur le web :
Les jambes enlacées,
Le menton sur les genoux,
La petite fille pense,
Des larmes sur les joues;
Le soleil la brûle,
Et le vent est trop froid,
Perdue dans sa bulle,
Elle ne comprend pas;
Pourquoi donc à elle?
Elle ne le connaîtra pas,
Mais elle l'a perdu,
Et elle l'aimera;
Cela fait longtemps,
Mais elle n'oublie pas,
Car un bout de sa vie,
Aussi s'envola;
Il y aura toujours,
Ce vide incomblé,
Dans un coeur trop lourd,
Dur à suporter.
Poème écrit par une jeune fille de 16 ans, et dédicacé :
"Pour Céline et Jo qui ont perdu leur petit frère,
et pour tous ceux qui ont perdu un être cher".
Le prénom de cette jeune fille ? Marie-Julie bien sur... Ca ne s'invente pas !
Merci à toi Marie-Julie.
De : Pascal Quinet, le 08/04/2003
Trés beau site perso plein de tendresse et de fraicheur.
Je te fais de grosses bises ainsi qu'à toute ta tribu.
Pascal
De : Etienne, le 08/04/2003
Salut, je voulais juste te dire que tu étais toujours dans mon p’tit cœur. Je pense depuis plusieurs jours au vendredi saint dans 10 jours : c’est le jour où à l’église,(ou dans la rue) nous avons tous l’occasion de nous rappeler les malheurs de notre planète et forcément, ton image sera présente même chez moi malgré les 958 Km et les 13 ans qui nous séparent, et chez ma petite maman aussi. Je suis sûr qu’elle a pensé beaucoup à ta famille depuis ce mois de Février.
Bisou, Etienne
De : Marion, le 08/04/2003
Salut Marie j'éspére que tu vas mieux là haut et tu me manques toujours autant !
Comme tu peux le voir cette année est la pire de mon commancement de vie !
Marie en I.D.D. Charlotte, Audrey, Julie et moi fesons un exposé sur le corps et la santée; Charlotte: les poumons, Audrey: le cancer, julie: le coeur, et moi: la mucovisidose .
J'ai imprimé une photo de toi et je vais la coller en plein millieu du support.
Marie je te fais d'enormes bisous et tu me manques enormement !
Marie je te souhaite bonne chance et a bientôt !
Bisous
de ta mailleure amie.
De : Benjamin Boerio, le 08/04/2003
On m'a dit que c'était la Sainte Julie
aujourd'hui...Tu me manques beaucoup. Je
te reverrai un jour...
Je t'embrasse très Fort.
De : annick cl, le 08/04/2003
Chère petite marie-Julie,
J'adore ce prénom, je ne l'avais jamais entendu , dans notre famille une de nos tantes s'appelait Julia et ma grand'mère Marie, alors cela me plait beaucoup j'ai les noms . Je t'ecris, car hier soir à la télé j'ai entendu que c'était aujourd'hui la Ste Julie , donc je pense très fort à toi. De toute façon , tu es chaque jour dans mon coeur et j'ai mis ta photo avec celle de mon Ludo dans mon bureau sur le même cadre, ainsi vous êtes ensemble et vous veillez sur mes jours difficiles...
Je garde un contact proche avec tes parents, surtout ton papa avec qui je parle souvent. Je ne suis pas très bien en ce moment, je ne supporte pas toujours bien cette absence. Je reste cependant positive, mais je n'avance pas. Je sais seulement que vous êtes là et j'y crois fort. Je t'embrasse très fort ainsi que mon fiston. T'aime. Annick Cl
De : Pierre et Corine, le 07/04/2003
Chère Marie-Julie,
Toi qui n'a connu notre monde que quelques trop courtes années, puisses-tu être heureuse dans l'au delà. Nous ne pouvons que te souhaiter bonne chance là haut et toutes nos amitiés à ta famille et à ceux que tu as laissés sur terre.
De : Marraine, le 05/04/2003
Yougou a raison, Marie, le message de ton papa (Papou) nous a tellement bouleversés, émus, qu’un silence (un recueillement) de quelques jours a suivi. Nous avons respecté votre intimité.
L’autre soir, j’écoutais « la messe solennelle » de Rossini (un bijou) et je me suis demandée si tu aimais la musique classique ?

Tu as vu ? La grosse bougie jaune s’est toute consumée, alors maintenant Charlotte allume des bougies qui sentent la vanille, la lavande et tu souris toujours.
Tu as vu ? Elle me parle très peu de toi ; et dès qu’elle est seule avec mes amies, elle te présente (photos) et blablabla … et blabla… sur toi.
Hier, j’ai rangé sa penderie et paf ! Je suis tombée sur le « petit haut » noir pailleté de rouge que tu portais à Noël 2001 (peut-être 2002 aussi ?).Tu as donné à Charlotte en janvier. Ma première réaction était de le ranger sous housse, de le conserver comme une relique et puis très vite, je l’ai mis sur un cintre au milieu de ses affaires. Il faut qu’il vive ce « petit haut » !
Mille bisous très doux, Marraine.